Le Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (Fisac) est mal en point. Cette structure est le principal outil des collectivités locale pour aider l’artisanat et le commerce à se moderniser.
Dans le 7e par exemple, dans nombre de rues, les commerçants peuvent ainsi formuler une demande pour être soutenus dans le financement de leurs rez-de-chaussée.
Ce système est hélas est de moins en moins opérationnel. En cause : la contraction des crédits disponibles. En 2013, l’enveloppe du Fisac diminuera de 10 millions d’euros par rapport à celle de 2012 (35 millions), qui avait déjà été réduite de 35% par rapport à 2011…
Cette année-là, tout en réduisant les aides, le gouvernement avait amené à ce que les dossiers non traités se sont accumulés. Grâce aux services de la ville et à notre mobilisation nous avions pu de notre côté maintenri le dispositif et répondre à toutes les entreprises du 7e.
En avril dernier, le ministre Lefebvre avait fini par faire marche arrière. Une circulaire fut alors diffusée auprès des préfets pour leur demander de restreindre les critères d’éligibilité au Fisac (notamment en ne prenant en compte que les demandes émises dans des communes de moins de 3 000 habitants. Ce qui revenait à léser nos commerçants et artisans du 7e, privés de ce dispositif par décision du gouvernement Sarkozy. Encore une fois nous avons réussi, dans le 7e, à continuer ce dispositif et même à étudier une extension sur Gerland avec l’association Lyon 7 Rive Gauche.
De plus, cette initiative n’a fait que compliquer la gestion d’un fonds très sollicité. A la fin du mois de mai, il ne disposait plus que de 13 millions d’euros de réserve pour finir l’année, alors que les 700 dossiers de subventions encore à instruire représenteraient, s’ils étaient tous pris en compte, quelque 35 millions d’euros de dépense. Il faut absolument que Sylvia Pinel, Ministre en charge du dossier, trouve les moyens de redresser une situation et un dispositif vital pour nos commerçants.